Telle une ombre fugitive
Un regard par la fenêtre
D’un pas, elle s’active
A la vue, elle ne veut pas être
Tous les jours je l’attends
De ses grands yeux, elle observe
Quelques croquettes, je lui tends
Alors dans une coupelle, je lui verse
Sous les toits, elle s’efface
Dans ce lieu des chatons
A sa vue illuminent leurs faces
Et de joie se jettent sur les tétons
Une main, dans leur repère
Autour de leurs corps s’enroule
Prise de doute, elle espère
Suivre le film qui déroule
Dans une maison, il les dépose
Au calme sur un lit de paille
Auprès d’eux, elle se pose
Sur son ventre, viennent faire ripaille.
Dans ce nouveau monde, c’est donné
Auprès d’eux, passe sa vie
As-tu été abandonnée
Peu importe, tu nous trouve là ravi.
©lepyrénéen-03/2012